Le principal atout des SCPI, c’est de permettre à l’investisseur de concevoir lui-même de multiples stratégies, qui peuvent d’ailleurs être combinées, en fonction de ses propres objectifs. Parmi ces dernières : épargner grâce aux dividendes versés. Cela se fait par le biais de la souscription à travers une assurance-vie.
Des dividendes provenant de l’assureur
Si, dans le cas d’une SCPI souscrire en direct, les dividendes proviennent de la société de gestion, c’est plutôt l’assureur qui les reverse à l’épargnant dans le cas d’une SCPI en assurance-vie. Ces dividendes sont alors immédiatement logés dans l’épargne du souscripteur, c’est-à-dire qu’il ne peut en jouir avant une certaine période, dans la mesure où l’objectif est avant tout de capitaliser. Ainsi, l’épargnant booste son épargne, non seulement avec ses propres versements, mais aussi avec les revenus locatifs de la SCPI qu’il a souscrite.
Les avantages : l’alimentation de l’épargne par des revenus stables et réguliers, car proviennent de l’immobilier, ainsi que la réduction d’impôt.
Quelles catégories de SCPI sont disponibles pour épargner ?
Les assureurs choisissent les SCPI de rendement, car ce sont celles qui produisent les meilleures performances, en plus de distribuer des dividendes élevés. Leur patrimoine est composé d’immeubles professionnels ainsi que de quelques immeubles d’habitation, ceux générant les meilleures performances. Celles-ci distribuent en effet des dividendes plus conséquents que les SCPI fiscales. De plus, ces dividendes font ensuite l’objet d’une déduction de l’imposition de l’épargnant, ce qui constitue un excellent atout pouvant davantage augmenter le rendement net de l’investissement.
La sélection des SCPI de rendement se fait de manière rigoureuse par les assureurs, étant donné que ces derniers ciblent celles qui sont les plus performantes. Ainsi, les SCPI proposées par les assureurs sont limitées, ces derniers étant soucieux de la qualité du rendement qui en sont issues, et par conséquent, de la performance de leurs propres produits.
Rappelons que les SCPI font partie des supports en unités de compte de l’assurance-vie, au même titre que les OPCI, les SCI ou encore les autres actifs tels que les valeurs mobilières en tout genre. Le but est de proposer de meilleures performances aux épargnants face à la baisse continuelle de celle des fonds en euros.
L’épargne issue des dividendes des SCPI
Les dividendes distribués permettent de jouir d’une excellente capitalisation et les conditions de déblocage de l’épargne constituée sont les mêmes que pour les primes de versement classiques, puisqu’elle est logée dans une assurance-vie. Ainsi, l’épargnant peut débloquer son capital à tout moment, mais de préférence après la période de 8 ans, puisqu’il s’agit d’un placement immobilier qui nécessite plusieurs années afin de jouir pleinement de son potentiel.
Ceux qui souhaitent même préparer leur épargne peuvent se tourner vers cette option, ce qui est d’ailleurs extrêmement avantageux en raison de l’atout fiscal mentionné plus haut, qui viendra optimiser le rendement de leur épargne sur le très long terme.
Comment sortir d’un investissement SCPI souscrite en assurance-vie ?
Pour une raison ou une autre, l’épargnant pourra demander à sortir de son investissement SCPI souscrite en assurance-vie. Par exemple, en cas de baisse de performance de cette dernière, ou tout simplement parce qu’elle ne correspond plus à ses objectifs face à l’évolution de sa situation.
Le rachat se fait alors directement par l’assureur lui-même. Ainsi, pas besoin d’organiser le marché secondaire de cette classe d’actif, ce qui garantit une excellente liquidité au souscripteur par rapport à la SCPI acquise en direct. Atout supplémentaire qui fait ainsi le succès de ce montage SCPI en assurance-vie.
Par ailleurs, l’épargnant peut demander à l’assureur d’organiser l’arbitrage des différents supports d’investissement qui feront partie de son portefeuille (fonds en euros, unités de comptes). Cela par le biais de la gestion pilotée. Il peut aussi choisir de l’effectuer lui-même via la gestion libre.